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Les nouvelles de PoisonedSushi

6 juin 2010

Conraaaad!

Coucou!!!

(Ouais moi je m'amuse à parler pour rien dire contrairement à Sush' Niark!)

Donc je viens vous montrer Conrad! Oui je sais que vous l'adorez ce cher Conrad!

Je préviens d'avance ceux qui voudraient ronchonner: oui il est mon réaliste qu'en dessous mais imaginez quand même le boulot que c'est une illustration comme en dessous! Puis des petits croquis c'est bien aussi!

Pour ce qui est du chapitre 2, que vous l'avez apprécié comme moi je suis sûre, je vous réserve quelques petites choses de mon cru. que j'espère poster avant que Sush' ne poste la suite sinon ca ferait un léger soucis chronologique...

So enjoy now!

croquisCeux ci je les trouve bof, le bleu est basé sur celui d'avant pour avoir une base ressemblante malgré le changement de style.

Et on arrive à mon petit chouchou!!

IMG

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3 juin 2010

Chapitre 2

Salut à tous!
Oui, c'est vrai, j'ai pris un peu (beaucoup?) de retard...
Tout d'abord, merci à Caramie talentueuse illustratrice dont vous avez sans doute pu admirer l'engagement artistique. Je vous invite  à aller visiter son blog : http://caramie.cowblog.fr/
Voilà donc le deuxième chapitre. A sa lecture, certains se diront peut-être : diantre, fichtre, sacrebleu, mais où est le rapport avec le début? Et bien patience, chers lecteur : vous serez éclairés sous peu...

Chapitre 2 : Meurtre et cacahuètes

Pourquoi fallait-il toujours que les journées entamées dans l'insouciance et la sérénité se terminent pour Duncan dans un état de fureur et d'exaspération? Assis en bout de table, le président était assailli de toutes parts par des sources d'agacement. A commencer par cette pluie drue et vigoureuse mêlée de grêle qui tambourinait de façon aussi assourdissante que déplaisante sur l'immense baie vitrée surplombant la salle du conseil. Un autre élément pour le moins irritant était la moue désapprobatrice qu'il pouvait lire sur les visages des ministres présents autour de la table, ces mêmes ministres qui avaient jugé opportun de le réveiller en plein milieu de sa sieste dominicale. Enfin et pour couronner le tout, le grand Duncan Hodgson, puissant parmi les puissants, venait de se brûler misérablement la langue en avalant trop vite le contenu de la minuscule tasse de l'immonde café que lui avait apportée le domestique du palais présidentiel. Bref, il était de fort méchante humeur...

Le premier à prendre la parole fut Michael Rose, ministre de l'Intérieur falot et incompétent :

    - Franchement, les gars, vous n'allez quand même pas laisser ces pseudo-révolutionnaires ridicules vous saper le moral! S'ils devaient vraiment représenter un danger, il suffirait d'envoyer l'armée, et puis voilà...

Duncan n'arrivait pas à cerner si ce qui lui déplaisait le plus chez Michael était sa façon de prendre tous les problèmes par-dessus la jambe ou son langage décontracté peu en phase avec tout le décorum qui prévalait au sein du gouvernement. Toutefois, il était trop exaspéré pour répondre, et ce fut le Premier ministre qui s'en chargea :

    - Une fois de plus, Michael, vous faites preuve d'une déplorable irresponsabilité qui pourrait nous coûter très cher. Ce n'est plus un secret pour personne : les actes revendicateurs se font de plus en plus fréquents et violents. Il y a deux heures à peine, et c'est la cause de votre présence ici, notre collègue du département militaire a été abattu froidement alors qu'il sortait de chez lui. C'est le troisième attentat depuis le début du mois et cette fois-ci, un homme est mort. Sauf votre respect, monsieur le président, je commence à croire que la seule solution est de décréter l'état d'urgence...

Le fait d'entendre prononcé son titre tira soudainement Duncan de la torpeur dans laquelle il glissait peu à peu, ce qui ne fit qu'accentuer son état d'énervement :

    - Que voulez-vous que je vous dise, Edgar? Je suis le président, ce n'est pas à moi de prendre les décisions. Faites votre boulot et envoyez l'armée s'il le faut, mais arrangez-vous au moins pour que cette réunion ne s'éternise pas : il me serait agréable de pouvoir passer au moins une heure ou deux en famille pour le soir de Noël.

Quelque peu déstabilisé par cette réponse, Edgar jeta un rapide coup d'oeil autour de la table pour s'assurer qu'il n'était pas le seul à être désemparé par cette situation, et fut dans une certaine mesure soulagé de constater que tout le monde -mis à part Michael, trop occupé à ouvrir un emballage de cacahuètes récalcitrant- semblait vouloir rejeter la responsabilité d'un choix sur une tierce personne.

C'est alors qu'une violente déflagration retentit, suivie peu après par un déferlement d'éclats de verre, lui-même précédant le claquement sourd provoqué par l'ouverture soudaine du paquet de cacahuètes qui répandit lamentablement son contenu sur le sol de marbre...

NB : je rappelle aux distraits que pour une raison obscure, vos commentaires ne sont pris en compte que s'ils sont accompagnés d'une adresse mail (réelle ou factice) dans le champ ad hoc. Merci :)

 

 

3 juin 2010

Chose promise, chose faite!

Je vous disais il y a quelques heures à peine que je vous montrerais Conrad, hé bien le voici!

Enfin!

Temenopolis

Bon... son oeil gauche (pour lui) ne me plait pas des masses mais je vais laisser couler =)

Alors? Ressemble-t-il à ce que vous imaginiez!

 ==> toute critique est la bienvenue

Je vous offrirai plus tard quelques éssais gribouillés comme çà.

3 juin 2010

Hello, helllo!

pr_sentationAlors pour pas trop vous embrouiller je vais écrire d'une autre couleur car non cet artcile n'est pas publié par Tanguy (alias PoisonedSushi).

Mais alors?

Qui suis-je moi? Ahaah! Moi je vais pas vraiment écrire pour le moment. Non, moi je vais dessiner!!!

Alors je vais donc vous montrer en image ce à quoi ressemble Conrad! Woah! Et les autres personnages à venir aussi bien sûr!

Je posterai donc mes premières ébauches très bientôt (aujourd'hui même!)

 

Ah! Oui, au fait mon pseudo c'est Caramie.

24 mai 2010

Chapitre 1 : Le train

 

Partie 1 : Le train

 

En sortant du bâtiment, Conrad fut frappé de plein fouet par un froid mordant, et d'autant plus agressif qu'il contrastait nettement avec la chaleur moite et déplaisante qui régnait  au sein des locaux d'IronCapital. Après avoir rajusté son masque anti-bactérien, il remonta péniblement l'étroite allée faisant la jonction entre la zone industrielle et la grand-route, luttant contre le vent particulièrement violent en cette fin de mois de décembre. Une fois parvenu sur le large trottoir longeant la route plongée dans la pénombre, il pressa le pas, soucieux de ne pas manquer le train de vingt-trois heures douze, ce qui serait synonyme d'une attente interminable de plus de trois quarts d'heure en bord de quai ; Conrad avait beau être d'un naturel posé et relativement patient, le simple fait de s'éterniser dans l'endroit sinistre et mal famé qu'était la Gare C-6 ne lui plaisait guère...

Parvenu à l'angle formé par la route et le parapet bordant la voie, il entendit le long sifflement hystérique caractéristique de la vieille locomotive tractant avec balourdise les lourds wagons de voyageurs. Conrad s'était souvent demandé comment ce vieux train à vapeur n'avait pas encore été envoyé à la casse à l'heure de la pile à hydrogène, mais le principal était qu'il lui permette de rentrer chez lui sans encombre. Alerté par le son familier, il se mit à courir, priant pour que le débit des passagers permette de retarder suffisamment le départ de l'engin. Quelques instants plus tard, un autre sifflement parvint aux oreilles de Conrad : celui de la fermeture des portes automatiques! Dépité, il se traîna jusqu'à la zone d'attente et laissa tomber son corps meurtri par l'effort brusque qu'il venait de fournir sur le morceau d'acier bringuebalant et inconfortable qui tenait lieu de banc. Reprenant peu à peu sa respiration et ses esprits, son regard se porta sur le prolongement des rails, le long desquels accélérait la rame tant convoitée.

Pestant intérieurement contre l'absence de lampadaires en état de fonctionner, le jeune homme se demanda à quoi pouvait bien servir la taxe exorbitante pour l'entretien des infrastructures qui allégeait chaque semaine le compte en banque de l'ensemble des habitants de Temenopolis. D'ailleurs, ce problème de délabrement ne se limitait pas qu'aux lampadaires, ni même aux installations de la Gare C-6 : il s'étendait à la totalité de la capitale, qui semblait se détériorer un peu plus chaque jour sans que personne ne semble vouloir arranger la situation.

De plus en plus incommodé par l'odeur déplaisante qui empuantissait les lieux, Conrad se mit à bénir son masque : malgré le relatif inconfort qu'il occasionnait, il avait au moins le mérite de filtrer ces émanations nauséabondes. Les doigts paralysés par le froid, ce fut un vrai soulagement pour lui d'apercevoir enfin le train suivant après avoir végété dans un état semi-léthargique pendant près d'une heure.

Assis sur la banquette la moins endommagée, il sombra très vite dans un demi-sommeil, le cerveau engourdi par une longue et éprouvante journée de travail. Comme souvent, il n'y avait personne d'autre dans le train, et il n'avait pour seule compagnie que le grincement inquiétant du wagon vétuste et le martèlement intempestif des roues contre les rails. Les yeux ouverts mais le regard vague, il était affalé contre la vitre qui renvoyait son reflet : celui d'un jeune homme de dix-neuf ans qui paraissait en avoir à peine seize. Visage banal. Cheveux châtains. Yeux noisette. Un quidam invisible et indécelable dans l'immense fourmilière de Temenopolis...

IMPORTANT : Pour que votre commentaire soit pris en compte, merci de préciser une adresse mail - réelle ou factice - de forme "rsdgylgqtl@yldrglz.com". Merci :)

 

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24 mai 2010

Intro : Temenopolis

Juste un petit messager pour introduire cette première nouvelle.
Le récit se déroule dans un futur proche, et suit le personnage de Conrad, habitant de Temenopolis, mégalopole à la fois extrêmement industrialisée et décadente sur le plan politique.

Bonne lecture !

24 mai 2010

A propos de moi

Comme j'ai dit que je ne raconterais pas ma vie, on va faire bref : Tanguy, belge, 17 ans, rhéto. :)

24 mai 2010

Bienvenue !

Hello tout le monde !

Bienvenue sur le blog de PoisonedSushi*, blog un peu particulier dans la mesure où je ne compte pas y raconter ma vie - passionnante au demeurant :) -, mais plutôt concrétiser un petit projet que j'avais en tête depuis un moment : publier des nouvelles, écrites pour le plaisir (non, j'ai rien de mieux à faire pendant les exams) et de façon "épisodique", c'est-à-dire plus ou moins 2 pages/semaine (un peu plus si je suis vraiment motivé, et un peu moins si j'ai vraiment la flemme...). Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à lâcher plein de commentaires, même si vous trouvez que ce que j'écris a autant de valeur qu'une contrefaçon défectueuse de sac poubelle "produit blanc" en promo chez Zeeman...

Bonne lecture !

PS : le début (première page) de la première nouvelle (une histoire de science-fiction assez glauque et dont le héros s'appelle Conrad... c'est mal parti!) devrait être publié sous (très) peu.
PPS : en voyant cette intro, je me dis déjà que je devrai faire un petit effort de structure : bonjour le gros pavé de texte tout moche :(

*Pourquoi ce pseudo merveilleusement ridicule et sans aucun rapport avec le contenu du blog... et bien... pourquoi pas?

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